Place aux actes : des entreprises appliquent déjà des mesures efficaces contre le dérèglement climatique

Comment pouvons-nous vous aider?

En savoir plus sur Stora Enso

Comment pouvons-nous vous aider?

Envoyez-nous un message
Recherchez des contacts ici
Recherchez un emploi chez Stora Enso
Travailler chez Stora Enso
En 2022, les dégâts causés par le changement climatique ont continué à s’aggraver dans le monde entier. Une fois de plus, les discussions des Nations unies sur le climat à l’occasion de la COP27 ont abordé cette question simple : comment accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre ?

Photo : Anttinen Oiva Architects

Certains ont décrit l’événement en Égypte comme un festival de l’environnement, avec de vastes halls d’expositions et de multiples présentations.  De longs débats géopolitiques ont eu lieu à propos du principe de « pollueur-payeur », qui prend la forme d’une taxe appliquée aux pays émettant une grande quantité de carbone. Les activistes, quant à eux, se sont montrés sceptiques quant aux prétendus intérêts écologiques des entreprises, dont quelques dizaines de milliers étaient attendues.

Mais du côté de la coalition We Mean Business , dans le pavillon de la Construction, sponsorisé en partie par Stora Enso et animé par l’Alliance mondiale pour les bâtiments et la construction, on était dans l’action. C’est là que se sont installés les activistes de l’entreprise moderne et engagée, qui n’ont pas attendu que les gouvernements prennent les choses en main. En effet, les solutions viables qu’ils ont trouvées sont déjà mises en œuvre à très grande échelle. La division Wood Products de Stora Enso a reçu quelques-uns des acteurs internationaux déterminants du secteur de la construction afin de discuter de leurs dernières réussites en matière de réduction et d’élimination du dioxyde de carbone, la cause principale du dérèglement climatique. 

 

COP27

Division Wood Products de Stora Enso à la COP27
Carbon Catchers: Buildings as resource banks
Animé par Johanna Pirinen, vice-présidente principale et responsable du développement durable

Le secteur de la construction est responsable de presque 40 % des émissions mondiales liées à la consommation d’énergie. Or, ce chiffre ne fait qu’augmenter.1 La date butoir pour réduire les émissions de CO₂ de 50 % a été fixée à 2030, c’est-à-dire dans seulement sept ans. Grâce à des résultats immédiats et tangibles, qu’il s’agisse d’édifices spectaculaires ou de la biodiversité dans les forêts, on peut espérer que l’usage des énergies fossiles va diminuer si la demande disparaît.  

Katajanokan laituri

Les nouveaux locaux de Stora Enso en Finlande vont stocker 7 000 tonnes de dioxyde de carbone. En comparaison, un véhicule diesel en produit 1 tonne en roulant sur 6 000 km. 
Photo : Anttinen Oiva Architects

« Nous avons tant à faire d’ici 2030. Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre 10 ou 15 ans pour développer de nouvelles technologies.  C’est maintenant qu’il faut agir, et nous avons déjà la solution. Nous devrions plutôt normaliser le modèle de conception à faible teneur en carbone », affirme Yuuko Iizuka de Sumitomo Forestry, une entreprise japonaise d’exploitation et de transformation forestière, dont l’activité s’étend vers la construction.

Le secteur du bois renouvelable se démarque de nombreuses autres initiatives en matière de construction, car la plupart d’entre elles n’en sont qu’aux phases de recherche et de développement. Par exemple, le béton est responsable de 8 % des émissions mondiales de CO₂, et certaines avancées encourageantes ont été faites pour réduire l’empreinte carbone du ciment et du béton, qui se recyclent de mieux en mieux (Heidelberg). Mais ces progrès sont loin de l’échelle de marché de masse auquel le bois opère aujourd’hui, qui permet déjà de très importantes économies renouvelables et circulaires.

« Il existe déjà des solutions pour éliminer le carbone du secteur de la construction. Les bâtiments peuvent remplir un double rôle en stockant naturellement le CO₂ et en l’éliminant efficacement de l’atmosphère, grâce au bois provenant de forêts riches en biodiversité », explique l’animatrice de la table ronde, Johanna Pirinen, vice-présidente responsable du développement durable au sein de la division Wood Products de Stora Enso.

« Nous possédons déjà tout le savoir-faire nécessaire pour agir. Notre solution de stockage du carbone est abordable et peut d’ores et déjà être mise en place, mais sensibiliser et former le public ne suffit pas. Nous avons besoin d’offrir des avantages et motivations supplémentaires aux acteurs du secteur pour faire progresser [la capture du carbone] », déclare Balsam Nehme de DAR, société de conseil international en pointe sur ces sujets. 

Retrouvez la présentation entière ici :

Carbon Catchers: Buildings as resource banks.
Découvrez d’autres interventions du pavillon des bâtiments. 

 

1 La version 2022 du Rapport de situation mondial pour les bâtiments et la construction, publié par l’ONU lors de la COP27, déclare : « En conséquence, les besoins en énergie des bâtiments ont augmenté d’environ 4 % depuis 2020 pour passer à 135 EJ. Il s’agit de la plus forte augmentation des 10 dernières années. La quantité de CO₂ émise par les activités de construction a atteint un nouveau record d’environ 10 GtCO₂, ce qui représente près de 5 % de plus qu’en 2020 et 2 % de plus que le précédent record, atteint en 2019. Si l’on inclut l’estimation des émissions de CO₂ issues des matériaux de production que l’on utilise dans les bâtiments (béton, acier, aluminium, verre et brique), à savoir environ 3,6 GtCO₂, le secteur de la construction a représenté près de 37 % des émissions mondiales en 2021. »